Il paraît que quand on allume une cigarette avec une bougie, on tue un marin.
Il paraît que quand on fume c’est soi-même qu’on tue.
Il paraît qu’il est possible de boire un verre de vin sans fumer, d’y trouver le même plaisir, plus de plaisir même, puisque le goût et l’odorat sont décuplés.
Il paraît qu’il est possible de calmer son stress autrement qu’en fumant, et même qu’il est possible d’immortaliser un moment, une discussion, autrement qu’en soufflant doucement la fumée qu’il y a pendant.
Il paraît qu’on peut commencer une journée sans un café et une cigarette.
Il paraît que la vie c’est bien aussi sans fumer à la terrasse des bistrots.
Il paraît que les confidences ont la même valeur sans fumée.
Il paraît qu’on finit par ne plus y penser.
Il paraît que certains y arrivent, et qu’ils disent avoir gagné en liberté.
Il paraît que si je veux, je peux, c’est trop facile de penser le contraire, c’est ma fille qui me l’a dit.
Je me méfie des légendes, mais j’espère bien que la vérité sort de la bouche des enfants. Surtout quand c’est la nôtre.